Sarah


Sarah

 

SARAH BOHY

 

 

A lire, l'article du Progrès du 26 mars 2009 sur Sarah Bohy :

 

Restant sur une magnifique série, les Villeurbannaises rêvent de la Nationale 1 et de Bercy !

Arrivée l'été dernier en provenance de Roquebrune, Sarah Bohy a retrouvé le sourire après une entame difficile. L'AS Villeurbanne également !

Mais où s'arrêteront-elles ? Vainqueurs samedi dernier du Smuc (89-57 mais 15-0 après cinq minutes de jeu et 35-12 à la fin du premier quart-temps !) à l'occasion des huitièmes de finale du « Trophée coupe de France » (1), les filles de l'AS Villeurbanne ont remporté leur septième victoire consécutive (six en championnat, une en coupe), la dixième, en douze sorties, seules Challes (Ligue, coupe de France, 44-75) et Lyon (82-85) ayant réussi à disposer des filles de Jean-Pierre Morateur depuis trois mois et demi.

« Plus grand-monde ne misait sur nous et finalement nous ne sommes pas si mal ! Alors, certes, ça va être dur. Mais aujourd'hui, tout est possible » souligne Sarah Bohy, « arrière-ailière » d'une AS Villeurbanne (18-5) encore en course sur deux tableaux et surtout toujours en vie dans un championnat qui la verra disputer un véritable huitième de finale le 11 avril prochain dans la salle de Charnay-et-Mâcon (18-5).

« J'avoue que je me suis posé des questions après nos deux sévères défaites, lors des trois premières journées, à Furdenheim (77-97) et Lyon (56-88). Je me suis dit que la saison risquait d'être longue...» ajoute cette Niçoise de vingt-deux ans qui quitta pour la première fois « sa » Côte d'Azur l'été dernier.

« Je venais de faire deux saisons à Roquebrune où la plupart des filles de l'équipe 1 sont parties. Comme j'avais déjà joué dans tous les clubs de la région, je l'ai quittée. Ce fut un gros coup de poker » ajoute cette ancienne sociétaire du centre de formation d'Aix-en-Provence, qui opta, à la fin de la période des mutations, pour l'ASV alors qu'elle ne connaissait ni le coach (Jean-Pierre Morateur) ni le club.

« Marine (Réolid, qu'elle avait cotoyée à Aix) m'a donné des renseignements mais les mois d'octobre, novembre et décembre ont été très difficiles. Le soleil et les palmiers me manquaient, à tel point que je redescendais tous les dimanches pour remonter le lundi ! Maintenant, ça va un peu mieux...» ajoute cette joueuse qui manque de régularité, possède un caractère bien trempé et est capable de signer de jolis cartons (27 points à 5/10 à trois points à Aubervilliers), 22 points (à 0/7 à trois points !) samedi dernier contre Marseille.

« Elle est très rapide, est la reine de l'anticipation en contre-attaque et est capable de grosses séries à trois points. Ses points faibles ? Sa main gauche, sa défense... et sa faculté à « sortir » des entraînements » note son coach, qui se félicite de l'apport de sa deuxième scoreuse, qu'il compte bien conserver la saison prochaine.

En attendant, Sarah Bohy rêve d'une montée et de Bercy... «Tout est possible ! Nous avons moins de blessées et nous disons que nous sommes capables d'aller très loin avec ce groupe qui s'entend bien et qui a beaucoup d'atouts » prévient cette jeune fille qui travaille sur la plage de la « Promenade des Anglais » l'été en tant que « Sauveteuse en mer » et envisage de devenir pompier professionnel.

Rencontrer de nouveau Lyon ? « Ce serait génial ! » répond Sarah, qui ne comprend pas que les deux clubs n'aient pas encore fusionné. « C'est n'importe quoi, ridicule ! Les joueuses sont très amies mais les dirigeants n'arrêtent pas de se critiquer...»

A bon entendeur...

 

Luc Paganon

 


26/03/2009
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